Depuis quelques années, nous intervenons en qualité de concepteurs lumières sur l’éclairage des liaisons douces. Au fil du temps, technologies et choix conceptuels ont été associés à notre préoccupation environnementale. Plébiscitées par les piétons et les cyclistes, pour leurs déplacements de loisirs, ces voies « vertes » s’imposent aujourd’hui pour des usages multiples et quotidien parmi les moyens de déplacements routiers. C’est dire combien la sécurité des liaisons douces imposent aux collectivités une vigilance accrue.
Ce qui était vrai avant la crise sanitaire de la Covid 19 se trouve amplifié et accéléré par les conséquences de distanciation et d’individualisation des modes de transports . On assiste à une poussée très sensible d’achats de deux roues, vélos, patinettes électriques, voire de nouveau moyens de circulation tel le gyropode. La pratique de ces mobilités durables engagée dans l’urgence va, selon les études économiques, conduire les collectivités à créer des voies de circulation pour répondre à l’augmentation de ce trafic écologique.
En toutes saisons, l’utilisation diurne et nocturne de ces nouvelles « liaisons douces » appellera une réflexion de développement durable et une demande de confort visuel. C’est ce qui nous conduit à réécrire les démarches conceptuelles d’éclairage classique pour s’inscrire dans une orientation performante en coûts d’investissement et de fonctionnement.
Aussi, nous avons voulu aller plus avant, accompagner les « plans vélo », et devenir force de propositions de nouveaux process lumineux qu’il s’agisse d’éclairer des voies dans un univers routier existant, ou de proposer des solutions spécifiques sur des axes où le réseau électrique est inexistant.
En ce sens la preuve nous est donnée que les études d’éclairage ne peuvent dissocier l’éclairage routier de celui des liaisons douces pour maintenir une osmose de l’aménagement urbain.
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